«Le Canada abrite les deux tiers de la population mondiale d'ours blancs, et nous avons l'unique responsabilité au chapitre de la conservation de les protéger efficacement», a fait savoir le ministre de l’Environnement, Peter Kent, jeudi.
En vertu de la loi, l’ajout d’une espèce préoccupante exige la préparation d’un plan de gestion pour l’empêcher de devenir une espèce en voie de disparition ou menacée.
Selon le gouvernement conservateur, qui a adopté un décret en ce sens, l'inscription de l'ours blanc (Ursus maritimus) en vertu de la loi sur les espèces en péril traduit «une importante contribution à la protection de l’environnement et des espèces animales qui l'habitent».
Le plan de gestion, devant être élaboré d'ici trois ans, n'entraînera aucune interdiction.
Les impacts sur les gouvernements, les industries et les personnes devraient être faibles en raison des mesures de gestion limitées se rattachant à l’inscription de l’ours polaire en tant qu’espèce préoccupante, en plus de sa distribution et de son chevauchement limités par rapport aux activités humaines.
En vertu de la loi, l’ajout d’une espèce préoccupante exige la préparation d’un plan de gestion pour l’empêcher de devenir une espèce en voie de disparition ou menacée.
Selon le gouvernement conservateur, qui a adopté un décret en ce sens, l'inscription de l'ours blanc (Ursus maritimus) en vertu de la loi sur les espèces en péril traduit «une importante contribution à la protection de l’environnement et des espèces animales qui l'habitent».
Le plan de gestion, devant être élaboré d'ici trois ans, n'entraînera aucune interdiction.
Les impacts sur les gouvernements, les industries et les personnes devraient être faibles en raison des mesures de gestion limitées se rattachant à l’inscription de l’ours polaire en tant qu’espèce préoccupante, en plus de sa distribution et de son chevauchement limités par rapport aux activités humaines.
En outre, l’ours blanc jouit déjà d’une protection en vertu de divers actes du Parlement et lois provinciales et territoriales (par exemple la Loi sur les espèces en voie de disparition de l’Ontario).
Le plan de gestion du gouvernement fédéral s'appuiera sur le programme national de conservation de l'ours blanc qui vise à illustrer, renforcer et uniformiser les mesures de conservation de l'ours blanc en vigueur au Canada.
Dans ce dossier, Environnement Canada a tenu des consultations approfondies avec les gouvernements provinciaux et territoriaux, les conseils régionaux de gestion des ressources fauniques, les peuples autochtones et d'autres intervenants.
Pas d’unanimité
Dans le nord, seule une minorité des communautés sondées étaient en faveur de l’inscription.
Toutefois, dans l’ouest de l’Arctique, un soutien a été reçu de toutes les communautés inuvialuites consultées. Et dans le sud du Canada, les commentaires reçus étaient largement favorables à l’inscription de l’ours polaire comme espèce préoccupante. Selon le gouvernement Harper, «la vaste majorité a soutenu l'inscription de l'espèce».
Depuis 1973, la gestion internationale de l’ours blanc est coordonnée en vertu de l’Accord sur la conservation des ours blancs (polaires) signé par le Canada, le Danemark (Groenland), la Norvège, les États-Unis et la Russie.
En vertu de cette entente, les signataires peuvent permettre la chasse aux ours blancs par les peuples autochtones locaux qui exercent leurs droits traditionnels et interdire la chasse sportive non réglementée.
L’accord oblige aussi chaque signataire à faire de la recherche sur la conservation et la gestion de l’espèce et à présenter les résultats aux autres nations membres.
Le Canada a également signé des accords avec les États-Unis et le Groenland pour la gestion conjointe des sous-populations partagées d’ours blanc.
Au Canada, la gestion des ours blancs relève des gouvernements suivants : le fédéral, ceux de quatre provinces (Manitoba, Ontario, Québec et Terre-Neuve-et-Labrador) et de trois territoires (Yukon, Territoires du Nord-Ouest et Nunavut) et cinq conseils de gestion de la faune.