lundi 21 janvier 2013

L'instinct maternel II


















Aire de répartition des ours



La répartition de l’ours blanc L’ours blanc se trouve surtout le long des régions côtières de l’Arctique et dans les chenaux situés entre les îles des divers archipels, ou groupes d’îles, de l’Arctique. Un petit nombre d’ours s’aventurent sur la banquise arctique permanente couvrant le centre du bassin polaire, et leur présence a déjà été signalée aussi loin au nord que le 88° de latitude nord (le pôle Nord se trouve à 90o de latitude nord). Quelques ours blancs sont régulièrement observés aussi loin au sud que Terre-Neuve-et-Labrador et, à l’occasion, dans le golfe du Saint-Laurent pendant les années où de lourdes banquises dérivent plus au sud que d’habitude.




L’une des trois régions les plus importantes du monde pour la mise bas de l’ours blanc se trouve au Canada, près de Churchill (Manitoba) sur la côte ouest de la baie d’Hudson. Les deux autres sont sur l’île Wrangel, en Russie, et sur l’île Kong Karls Land, près de Svalbard, en Norvège, dans l’océan Arctique.







lundi 12 novembre 2012

L'ours polaire, une espèce préoccupante

«Le Canada abrite les deux tiers de la population mondiale d'ours blancs, et nous avons l'unique responsabilité au chapitre de la conservation de les protéger efficacement», a fait savoir le ministre de l’Environnement, Peter Kent, jeudi.

En vertu de la loi, l’ajout d’une espèce préoccupante exige la préparation d’un plan de gestion pour l’empêcher de devenir une espèce en voie de disparition ou menacée.

Selon le gouvernement conservateur, qui a adopté un décret en ce sens, l'inscription de l'ours blanc (Ursus maritimus) en vertu de la loi sur les espèces en péril traduit «une importante contribution à la protection de l’environnement et des espèces animales qui l'habitent».

Le plan de gestion, devant être élaboré d'ici trois ans, n'entraînera aucune interdiction.

Les impacts sur les gouvernements, les industries et les personnes devraient être faibles en raison des mesures de gestion limitées se rattachant à l’inscription de l’ours polaire en tant qu’espèce préoccupante, en plus de sa distribution et de son chevauchement limités par rapport aux activités humaines.



En outre, l’ours blanc jouit déjà d’une protection en vertu de divers actes du Parlement et lois provinciales et territoriales (par exemple la Loi sur les espèces en voie de disparition de l’Ontario).

Le plan de gestion du gouvernement fédéral s'appuiera sur le programme national de conservation de l'ours blanc qui vise à illustrer, renforcer et uniformiser les mesures de conservation de l'ours blanc en vigueur au Canada.

Dans ce dossier, Environnement Canada a tenu des consultations approfondies avec les gouvernements provinciaux et territoriaux, les conseils régionaux de gestion des ressources fauniques, les peuples autochtones et d'autres intervenants.



Pas d’unanimité

Dans le nord, seule une minorité des communautés sondées étaient en faveur de l’inscription.

Toutefois, dans l’ouest de l’Arctique, un soutien a été reçu de toutes les communautés inuvialuites consultées. Et dans le sud du Canada, les commentaires reçus étaient largement favorables à l’inscription de l’ours polaire comme espèce préoccupante. Selon le gouvernement Harper, «la vaste majorité a soutenu l'inscription de l'espèce».

Depuis 1973, la gestion internationale de l’ours blanc est coordonnée en vertu de l’Accord sur la conservation des ours blancs (polaires) signé par le Canada, le Danemark (Groenland), la Norvège, les États-Unis et la Russie.



En vertu de cette entente, les signataires peuvent permettre la chasse aux ours blancs par les peuples autochtones locaux qui exercent leurs droits traditionnels et interdire la chasse sportive non réglementée.

L’accord oblige aussi chaque signataire à faire de la recherche sur la conservation et la gestion de l’espèce et à présenter les résultats aux autres nations membres.

Le Canada a également signé des accords avec les États-Unis et le Groenland pour la gestion conjointe des sous-populations partagées d’ours blanc.

Au Canada, la gestion des ours blancs relève des gouvernements suivants : le fédéral, ceux de quatre provinces (Manitoba, Ontario, Québec et Terre-Neuve-et-Labrador) et de trois territoires (Yukon, Territoires du Nord-Ouest et Nunavut) et cinq conseils de gestion de la faune.


vendredi 14 septembre 2012

Ursus maritimus

L'ours blanc (Ursus maritimus) parfois appelé ours polaire (d'après l'anglais polar bear) est un grand mammifère carnivore originaire des régions arctiques. C'est le plus grand des carnivores terrestres et il figure au sommet de sa pyramide alimentaire.

Parfaitement adapté à son habitat, l'ours blanc possède une épaisse couche de graisse ainsi qu'une fourrure qui l'isolent du froid. La couleur blanche de son pelage lui assure un camouflage idéal sur la banquise et sa peau noire lui permet de mieux conserver sa chaleur corporelle.

Pourvu d'une courte queue et de petites oreilles, il possède une tête relativement petite et fuselée ainsi qu'un corps allongé, caractéristiques de son adaptation à la natation. L'ours blanc est un mammifère marin semi-aquatique, dont la survie dépend essentiellement de la banquise et de la productivité marine. Il chasse aussi bien sur terre que dans l'eau.

Cette espèce vit uniquement sur la banquise autour du pôle Nord, au bord de l'océan Arctique. En raison du réchauffement climatique et du bouleversement de cet habitat, les populations d'ours blanc sont globalement en déclin et l'espèce est considérée comme en danger.

Animal charismatique, l'ours blanc a un fort impact culturel sur les peuples inuit, qui dépendent toujours de sa chasse pour survivre. Il a également marqué la culture populaire mondiale.




mercredi 14 mars 2012

Un zoo japonais tente sans succès d'accoupler deux ourses femelles

Depuis 2007, le zoo de Kushiro tentait d'accoupler deux ours polaires, avant de s'apercevoir que le mâle était en réalité une femelle.

Le zoo de Kushiro (nord du Japon) avait acquis un ourson en janvier 2005, dans l'optique de l'unir avec Kurumi, une ourse célibataire. La nouvelle recrue, baptisée Tsuyoshi, prénom d'un célèbre joueur de base-ball nippon, est vite devenue très populaire auprès des visiteurs. Mais au printemps dernier, à la saison des amours, Tsuyoshi n'a pas montré beaucoup d'intérêt pour sa compagne. "Nous avons pensé à l'époque qu'il était encore trop jeune", a raconté le gardien, Hiroyuki Kubono.




Puis après presque quatre ans de méprise, un détail a intrigué les employés du zoo: Tsuyoshi urinait de la même façon que Kurumi. "On s'est dit que c'était vraiment bizarre", a poursuivi M. Kubono.

Un premier test ADN a révélé que l'ours était très probablement de sexe féminin, mais les responsables du zoo ont voulu en avoir le coeur net et ont fait anesthésier l'animal afin d'examiner de près ses parties intimes: "C'est bien une femelle", a confirmé le gardien. Les dirigeants du zoo se demandent maintenant s'ils doivent garder Tsuyoshi, tellement apprécié des enfants, ou l'échanger contre un mâle, un vrai.

Ils ne sont pas les seuls à s'être fait piéger. Le "frère" de Tsuyoshi, adopté par un autre zoo et qui vient d'avoir trois ans, s'est lui aussi révélé... être une soeur.


 
 

mercredi 22 juin 2011

L'ours polaire lâché par l'Europe

L’interdiction du commerce international de l’ours polaire n’a pas été obtenue à Doha. L’Europe et le Canada l’ont refusée.

Très affecté par les conséquences du réchauffement climatique, l’ours polaire ne sera pas protégé davantage par la convention sur les espèces menacées. En mars 2010, son inscription à l’annexe I, qui interdit tout commerce international a été rejetée par une majorité des 175 Etats réunis en conférence à Doha, notamment l’Union Européenne.

Population en baisse de 30%

L’ours blanc était déjà inscrit depuis 1975 à l’annexe II de la Cites, qui autorise un commerce réglementé. L’espèce est menacée par la perte de son habitat en raison de la fonte des glaces arctiques.

Les ours s’épuisent à nager des kilomètres entre les fragments de banquise pour trouver de la nourriture. La population d’ours polaires a diminué de 30% en 45 ans.

Entre 20 000 et 25 000 individus vivent actuellement dans les zones arctiques, répartis entre les Etats-Unis, le Canada, le Groenland, la Norvège et la Russie.


Polémique sur le commerce illégal

Ce sont les Etats-Unis qui ont demandé une interdiction totale du commerce à la Cites. L’animal est surtout chassé pour sa peau, ses os et ses dents. Le Canada a refusé, arguant que seuls 2% des ours font l’objet d’un commerce chaque année, soit 300 bêtes, la plupart vendues par les communautés inuits.

Selon la délégation américaine, 700 ours seraient tués illégalement.


Marchandage indigne

L’Union européenne a voté contre l’inscription de l’ours polaire à l’annexe I, en s’appuyant sur la "bonne gestion" du commerce.

La Fondation Brigitte Bardot accuse l’Europe d’avoir soutenu le Canada après la fermeture du marché européen aux produits issus de la chasse au phoques. Elle dénonce un "marchandage indigne et profondément choquant".


Deux-tiers des ours polaires pourraient disparaître d’ici 2050

Washington (Reuters) - Les deux tiers de la population actuelle d’ours blancs pourraient avoir disparu vers 2050 si les prévisions actuelles de fonte de la banquise polaire se concrétisent, estime l’institut géologique des Etats-Unis.

Le sort des ours polaires pourrait être plus grave encore que ce l’on envisage, parce que les glaces de l’Arctique risquent de fondre plus vite encore que ce prévoient les modèles informatiques, ajoute l’institut, dans un rapport censé déterminer si l’ours blanc doit être considéré désormais comme une espèce menacée de disparition. 

"Les modifications prévues de l’état de la banquise, si elles se confirment, entraîneront la perte des deux tiers de la population actuelle d’ours polaires, d’ici le milieu du XXIème siècle", lit-on dans le rapport Reuters.


L'uurs polaire a besoin des glaces pour se rendre jusqu'à son garde-manger. Et il y a déjà quelques années que les écologistes tirent la sonnette d'alarme, à mesure que s'accumulent les observations d'ours polaires amaigris, freinés dans leurs élans par une large étendue d'eau, là où se trouvait il y a peu une large étendue de glace.

S'appuyant sur les estimations pessimistes, qui font état d'une fonte de la banquise de l'ordre de 9% par décennie, le Dr Andrew Derocher, de l'Université de l'Alberta à Edmonton, affirme que, à moins que cette fonte ne ralentisse, le redouté prédateur de l'Arctique risque de se retrouver fort démuni quand la brise d'été sera venue.

Il faut dire que toute la vie de l'ours polaire gravite autour des glaces flottantes. Il les utilise comme des radeaux pour se rendre jusqu'à ses endroits préférés, où il se nourrit principalement de phoques. Or, toujours en supposant que ce rythme de fonte des glaces se poursuive, les étés arctiques pourraient être carrément libres de glaces flottantes d'ici l'an 2050.

L'ours polaire est en effet menacé par le réchauffement du climat de la Terre. Nous produisons de plus en plus de gaz qui réchauffent l'atmosphère terrestre : le climat se modifie donc, ce qui a notamment pour effet de faire fondre les glaces des pôles.

La pollution joue également des mauvais tours aux ours polaires. Les matières toxiques que nous répandons dans la mer sont consommées par les petits organismes marins: ceux-ci sont à leur tour consommés par les poissons, qui sont eux attrapés par les phoques, ces derniers étant la proie des ours.

C'est ainsi que les ours emmagasinent les poisons qui se sont accumulés dans l'organisme des différents animaux qui composent ce que l'on appelle la pyramide alimentaire.