lundi 12 novembre 2012

L'ours polaire, une espèce préoccupante

«Le Canada abrite les deux tiers de la population mondiale d'ours blancs, et nous avons l'unique responsabilité au chapitre de la conservation de les protéger efficacement», a fait savoir le ministre de l’Environnement, Peter Kent, jeudi.

En vertu de la loi, l’ajout d’une espèce préoccupante exige la préparation d’un plan de gestion pour l’empêcher de devenir une espèce en voie de disparition ou menacée.

Selon le gouvernement conservateur, qui a adopté un décret en ce sens, l'inscription de l'ours blanc (Ursus maritimus) en vertu de la loi sur les espèces en péril traduit «une importante contribution à la protection de l’environnement et des espèces animales qui l'habitent».

Le plan de gestion, devant être élaboré d'ici trois ans, n'entraînera aucune interdiction.

Les impacts sur les gouvernements, les industries et les personnes devraient être faibles en raison des mesures de gestion limitées se rattachant à l’inscription de l’ours polaire en tant qu’espèce préoccupante, en plus de sa distribution et de son chevauchement limités par rapport aux activités humaines.



En outre, l’ours blanc jouit déjà d’une protection en vertu de divers actes du Parlement et lois provinciales et territoriales (par exemple la Loi sur les espèces en voie de disparition de l’Ontario).

Le plan de gestion du gouvernement fédéral s'appuiera sur le programme national de conservation de l'ours blanc qui vise à illustrer, renforcer et uniformiser les mesures de conservation de l'ours blanc en vigueur au Canada.

Dans ce dossier, Environnement Canada a tenu des consultations approfondies avec les gouvernements provinciaux et territoriaux, les conseils régionaux de gestion des ressources fauniques, les peuples autochtones et d'autres intervenants.



Pas d’unanimité

Dans le nord, seule une minorité des communautés sondées étaient en faveur de l’inscription.

Toutefois, dans l’ouest de l’Arctique, un soutien a été reçu de toutes les communautés inuvialuites consultées. Et dans le sud du Canada, les commentaires reçus étaient largement favorables à l’inscription de l’ours polaire comme espèce préoccupante. Selon le gouvernement Harper, «la vaste majorité a soutenu l'inscription de l'espèce».

Depuis 1973, la gestion internationale de l’ours blanc est coordonnée en vertu de l’Accord sur la conservation des ours blancs (polaires) signé par le Canada, le Danemark (Groenland), la Norvège, les États-Unis et la Russie.



En vertu de cette entente, les signataires peuvent permettre la chasse aux ours blancs par les peuples autochtones locaux qui exercent leurs droits traditionnels et interdire la chasse sportive non réglementée.

L’accord oblige aussi chaque signataire à faire de la recherche sur la conservation et la gestion de l’espèce et à présenter les résultats aux autres nations membres.

Le Canada a également signé des accords avec les États-Unis et le Groenland pour la gestion conjointe des sous-populations partagées d’ours blanc.

Au Canada, la gestion des ours blancs relève des gouvernements suivants : le fédéral, ceux de quatre provinces (Manitoba, Ontario, Québec et Terre-Neuve-et-Labrador) et de trois territoires (Yukon, Territoires du Nord-Ouest et Nunavut) et cinq conseils de gestion de la faune.


vendredi 14 septembre 2012

Ursus maritimus

L'ours blanc (Ursus maritimus) parfois appelé ours polaire (d'après l'anglais polar bear) est un grand mammifère carnivore originaire des régions arctiques. C'est le plus grand des carnivores terrestres et il figure au sommet de sa pyramide alimentaire.

Parfaitement adapté à son habitat, l'ours blanc possède une épaisse couche de graisse ainsi qu'une fourrure qui l'isolent du froid. La couleur blanche de son pelage lui assure un camouflage idéal sur la banquise et sa peau noire lui permet de mieux conserver sa chaleur corporelle.

Pourvu d'une courte queue et de petites oreilles, il possède une tête relativement petite et fuselée ainsi qu'un corps allongé, caractéristiques de son adaptation à la natation. L'ours blanc est un mammifère marin semi-aquatique, dont la survie dépend essentiellement de la banquise et de la productivité marine. Il chasse aussi bien sur terre que dans l'eau.

Cette espèce vit uniquement sur la banquise autour du pôle Nord, au bord de l'océan Arctique. En raison du réchauffement climatique et du bouleversement de cet habitat, les populations d'ours blanc sont globalement en déclin et l'espèce est considérée comme en danger.

Animal charismatique, l'ours blanc a un fort impact culturel sur les peuples inuit, qui dépendent toujours de sa chasse pour survivre. Il a également marqué la culture populaire mondiale.




mercredi 14 mars 2012

Un zoo japonais tente sans succès d'accoupler deux ourses femelles

Depuis 2007, le zoo de Kushiro tentait d'accoupler deux ours polaires, avant de s'apercevoir que le mâle était en réalité une femelle.

Le zoo de Kushiro (nord du Japon) avait acquis un ourson en janvier 2005, dans l'optique de l'unir avec Kurumi, une ourse célibataire. La nouvelle recrue, baptisée Tsuyoshi, prénom d'un célèbre joueur de base-ball nippon, est vite devenue très populaire auprès des visiteurs. Mais au printemps dernier, à la saison des amours, Tsuyoshi n'a pas montré beaucoup d'intérêt pour sa compagne. "Nous avons pensé à l'époque qu'il était encore trop jeune", a raconté le gardien, Hiroyuki Kubono.




Puis après presque quatre ans de méprise, un détail a intrigué les employés du zoo: Tsuyoshi urinait de la même façon que Kurumi. "On s'est dit que c'était vraiment bizarre", a poursuivi M. Kubono.

Un premier test ADN a révélé que l'ours était très probablement de sexe féminin, mais les responsables du zoo ont voulu en avoir le coeur net et ont fait anesthésier l'animal afin d'examiner de près ses parties intimes: "C'est bien une femelle", a confirmé le gardien. Les dirigeants du zoo se demandent maintenant s'ils doivent garder Tsuyoshi, tellement apprécié des enfants, ou l'échanger contre un mâle, un vrai.

Ils ne sont pas les seuls à s'être fait piéger. Le "frère" de Tsuyoshi, adopté par un autre zoo et qui vient d'avoir trois ans, s'est lui aussi révélé... être une soeur.